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Les Amis de l'Ecole de Rouen

la rubrique de hubert priaucey

ETUDE DE LA COTE D'ALBERT LEBOURG

10 Juin 2009, 14:36pm

Publié par le webmaster

   En prélude à l’exposition montée par le Musée Municipal de Pont-Audemer à l’occasion de la donation de deux toiles d’Albert Lebourg (1849/1928) dont la Directrice, Mathilde Legendre, avait déjà accueilli sur ses cimaises lors du premier trimestre 2008 « L’ Ecole de Rouen, de l’impressionnisme au cubisme, soixante ans de modernité » qui rencontra un succès incontestable.
   Avant que son département natal ne lui rende hommage en les murs du Musée des Beaux Arts d’Evreux, lors d’une grandiose rétrospective prévue pour l’automne 2010, année phare de L’impressionnisme en Normandie, nous nous sommes penchés sur la côte d’Albert Lebourg.

 Comme pour bon nombre de peintres, l’historien d’art tente de fragmenter la carrière d’un artiste afin de mieux en appréhender l’évolution du style, d’en rapprocher les influences, et d’en découvrir puis définir les similitudes stylistiques caractéristiques de la période. Cette « fragmentation » est fréquemment basée sur les déplacements géographiques du peintre, comme ses voyages ou ses déménagements par exemple, mais également sur des critères plus psychologiques comme une rencontre, un changement de médium, une exposition capitale ou même un choc émotionnel. Bien évidemment, la cote de l’artiste se calque aveuglément sur ce découpage, omettant quelquefois une période, révisant la valeur d’une autre au gré de l’apparition sur le marché d’œuvres d’une haute qualité significative.

   Albert Lebourg ne déroge pas à la règle : il est établi de recenser plusieurs périodes selon, ici, ses déplacements. Toutefois, il est important d’insister sur l’unité stylistique de son œuvre, Albert Lebourg n’ayant employé exclusivement qu’un vocabulaire impressionniste toute sa vie durant, s’y confondant presque quelques fois aux limites de l’abstraction. Côtoyant les Maîtres du mouvement et participant à leurs côtés aux Expositions Impressionnistes de 1879 et 1880, il devint, à l’instar d’Alfred Sisley, un apôtre du mouvement impressionniste.

 

1- jusqu’à son départ pour Alger en 1872 : quelques huiles des alentours de Montfort-sur-Risle, des ports de Rouen et de Dieppe (1.000 à 4.000€) et de plus nombreux dessins, surtout académiques (500 à 1.500€).

2- Alger (1872/1876) : malgré la rareté des œuvres mises sur le marché, et leur éblouissante luminosité, la cote de “Lebourg orientaliste” n’est pas encore à la hauteur des attentes (10.000 à 15.000€) ; il en est de même pour les dessins (1.500 à 4.000€).

3- Paris (1876/1920) : des sites privilégiés : les quais (10.000 à 30.000€), Notre-Dame, toujours prisée (15.000 à 35.000€), et des réussites incontestables : Chatou, Meudon, Neuilly, Sèvres, Suresnes… (1888/94), puis Moulineux (1910) (15.000 à 40.000€). Quelques dessins intimistes (1.500 à 6.000€). Notons des allers-retours incessants en Normandie ; il acquiert un appartement sur les quais de Rouen en 1892, d’où il rayonne dans les environs, descendant la Seine jusqu’à Honfleur (10.000 à 35.000€).

4- Auvergne : 2 voyages (1884 et 1885/86) : malgré son œuvre manifeste “ Neige en Auvergne ” les amateurs ne semblent que peu apprécier les œuvres ; la rudesse du Pays et la rigueur de ses hivers débouchent sur des toiles aux tonalités sombres, éclairées, il est vrai, par quelques effets de neige (5.000 à 13.000€).

5- Hollande : 2 voyages (1895/96 et 1896/97) : paysages où il excelle : de l’eau, des ciels bas et chargés, et les moulins comme éléments architecturaux majestueux ; cote certaine (15.000 à 35.000€).

6- St-Gingolph sur le Lac Léman (1902) : paysages montagneux peu à sa mesure, mais il se raccroche à l’élément aquatique sillonné par les barques à la voilure élancée si particulière ; période peu connue et la faiblesse de la cote en résulte (12.000 à 18.000€).

7- La Bouille (1904/1909) : beaucoup de sensibilité ; la Seine semble plus proche et plus vivante, animée par le bac qui la traverse et les vapeurs qui font la navette avec Rouen ; bonne cote rarement galvaudée (17.000 à 40.000€).

8- La Rochelle (1905) : motif recherché, d’une palette matinale particulière nuancée de gris qui irisent les rayons du soleil. Emerveillé, se souvenant du port fermé par ses deux tours peint par Corot, il compare le site avec Venise. Cote ferme (20.000 à 35.000€).

9- Rouen (après 1920) : œuvres rares. Devenu hémiplégique, Albert Lebourg nous propose des compositions plus gauches et incertaines. Les prix d’adjudication s’en ressentent, dévalorisant la cote générale du peintre, d’où un amalgame mal perçu par un public peu averti.

 

   Quelquefois un peu confuses, les toiles d’Albert Lebourg ne manquent jamais de sincérité. Ainsi, il n’a  jamais versé dans la “peinture alimentaire”. Habituellement insatisfait de son travail, il fit toujours preuve d’une grande humilité.

   C’est le peintre des ciels embrumés que le soleil tente laborieusement de transpercer. C’est celui des cours d’eau calmes, sièges d’une palette riche et nerveuse.

   Peintre très présent dans les ventes publiques comme dans les galeries de par le monde, sa cote ne variera que peu, hors périodes délaissées aujourd’hui. Il y a donc peu de craintes à formuler sur l’avenir, le “coup de cœur” restant ainsi le meilleur conseiller.

                                                                                            Hubert Priaucey

 

P.S. - En contrepartie, ces derniers constats font, en conséquence, que des faux circulent !

Prix moyens, au marteau’, hors frais, relevés sur les 7 dernières années pour des œuvres de qualité.

Sources : archives perso, ouvrages Lespinasse, catalogue Bénédite, dictionnaire Bénézit, Artprice, Auction.fr.

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du néo-impressionnisme chez les peintres de l'Ecole de Rouen

5 Avril 2009, 12:51pm

Publié par le webmaster

      Au plein cœur du mouvement impressionniste, et partageant sa vie entre Paris et Rouen, Albert Lebourg (1849-1928) fut un exemple pour la première génération des peintres de L’école de Rouen, qui cultivèrent cette technique d’expression toute leur carrière durant (1), bien que ce mouvement devienne moribond dès 1900 voire désuet après 1914. Mais, quelques uns, à l’écoute de l‘avant-garde parisienne, se tournent vers le néo-impressionnisme naissant, devenant pour l’heure à leur tour au plein cœur de la modernité, évoluant et travaillant dans et pour la mouvance de cette dernière.

     Par néo-impressionnisme, on entend généralement pointillisme, c'est-à-dire juxtaposition de petits points de couleurs, procurant alors à la composition, une lumière, une subtilité, que la touche traditionnelle, construite à base de mélange de tons (de couleurs), ne parvient nullement à rendre. Mélange classique de tons qui, s’il est quelque peu désordonné, tourne alors vers un brun peu engageant. On parle également de divisionnisme : “ division ” de la touche, chaque touche de pinceau étant bien séparée de celle voisine, et “division” du ton, chaque couleur étant une primaire du spectre chromatique (bleu, rouge ou jaune). Les complémentaires (violet, orange, vert) naissant de la fusion des points colorés voisins les uns des autres, fusion que fait l’œil à distance (cqfd !). 
     Georges Seurat (1859-1891), le chantre du néo-impressionnisme, s’emploie à un divisionnisme rigoureux : division de la touche (petits points) et division du ton (primaires). Ses disciples proches (Signac, Luce, Cross, Dubois-Pillet, Van-Rysselberghe… et notre cher Angrand) adaptent la technique fastidieuse à leur caractère, élargissant la touche au fil du temps, et incorporant des complémentaires au fur et à mesure.

      Charles Angrand (1854-1926), intime de Seurat et plantant régulièrement son chevalet près du sien, adopte un pointillisme à la trame plus ténue, plus concentrée, y ajoutant de surcroît des complémentaires comme le vert.
Il incite ses amis Charles Frechon et Joseph Delattre, restés à Rouen, à se convertir à “la méthode” dans des échanges de courrier très incisifs.


      Charles Frechon (1856-1929) s’y risque quelques temps, ne maintenant de “la méthode” que la division de la touche, les tons complémentaires et intermédiaires restant présents. Ses toiles y gagnent en puissance et en caractère propre, reconnaissable. Il est, à cet instant, à la pointe des recherches picturales de son époque. Après la mort de Seurat, et l’étiolement du groupe néo-impressionniste (Charles Angrand s’en retournant dans son Pays de Caux natal), 
       Charles Frechon élargit sa touche, la “virgule”, mais rejoint un impressionnisme élégant et capiteux, que les Historiens de l’Art jugent un peu tardif.   

   Néanmoins, il conservera toujours de petits points rouges carmin qui émaillent ses ombres et ses parties en contre-jour leur conférant ainsi une profondeur considérable.

      Joseph Delattre (1858-1912), enfant terrible de L’École de Rouen, sensible aux propos convaincants de son ami Angrand, s’y soumet également, de façon toute fois plus fugace que Charles Frechon. La lenteur de ‘la méthode’ ne convenant que peu à notre artiste bouillonnant, Joseph Delattre n’y consacre qu’une demi-poignée d’œuvres, avant d’abandonner.

        La cote des œuvres découle de leur édification en phase avec la modernité de leur époque. Un rapport de 1 à 5 peut être établi. Ainsi, la Seine à Courbevoie de Charles Angrand (hst sbd 50x65 coll. Larock) pointilliste, peint en 1888 aux cotés de Seurat, a vu un record de 677 000 € (Sotheby’s Londres - juin 1998) avec une estimation en 2008 supérieure à un million d’euros, alors qu’un Angrand “impressionniste” se situerait entre 50 et 200 000 €. On peut s’attendre à un même rapport de 1 à 5 pour un Frechon (Rouen sous la neige (hst sbg Ch. Frechon 1889/90 coll.part.) à 33 000 € (Rouen avril 2004), ou un Delattre néo-impressionniste, alors qu’une œuvre classique se vendait entre 7 000 et 15 000 € (2).

         Voila de quoi comprendre les prix, et évaluer de leur pertinence. L’œil et le sentiment provoqué aboutiront toujours au meilleur choix. Le passage à l’acte d’achat, quant à lui, ne doit jamais éluder une recherche historiée et argumentée.


Hubert Priaucey
 

(1)    Lemaître, Frechon, Vignet, Delattre, de Bergevin.

(2)    Prix “au marteau”, hors frais, convertis en euros et arrondis à la centaine la plus proche.

Sources : archives personnelles, artprice, auction.fr,  Bénézit, ouvrages Lespinasse.

Illustrations 
- à droite : Ch. ANGRAND - la Seine à Courbevoie (détail)
- à gauche : Ch. FRECHON - jardin (détail)

cliquer sur l'image pour l'agrandir 

 

 

 

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de l'intérêt (inter)national pour les Peintres de l'Ecole de Rouen

25 Janvier 2009, 19:55pm

Publié par le webmaster

 

Certains peintres de L’École de Rouen, comme nous le disions dans notre dernière rubrique, ont d’ores et déjà renversé les frontières locales et suscité l’intérêt national, voire celui des collectionneurs internationaux. Charles Angrand en est incontestablement le meilleur exemple. Comment faut-il l’analyser ? Est-ce rédhibitoire ?

 

Tout d’abord, il faut bien avoir en tête que, bien que nos peintres de l’École de Rouen soient nés il y a plus d’un siècle, des découvertes parmi eux par les sommités muséales restent encore possibles : en effet, l’Histoire de l‘Art a à peine bouclé le XVIIème siècle ; quant au XIXème, et a fortiori au XXème, les historiens “reconnus“ ne défrichent qu’à peine la forêt d’artistes qui la composent. Et il faudra encore deux à trois siècles avant d’établir un classement catégoriel validé par tous puisque, tant les spécialistes diplômés, que les collectionneurs et également l’Histoire elle-même nécessitent de façon incontournable, ce travail de fond d’organisation.

 

Quand l’un de nos peintres voit sa cote s’envoler, à la suite de la parution d’un ouvrage richement illustré ou d’une rétrospective bien menée et, surtout de nos jours, bien médiatisée, il rentre tout naturellement dans une autre sphère de collectionneurs. Si l’œuvre de cet artiste se révèle homogène, émaillée de réels points d’orgue, toutes les chances sont de son côté. Bien que nationalement peu connu (peu représenté dans les institutions publiques), il peut, sans coup férir, devenir une découverte certaine : il existe des professionnels et des collectionneurs à l’affût de ce genre de phénomène ! Cohabiteront des connaisseurs, acquérant de manière réfléchie, et bien évidemment des spéculateurs, achetant “ avec leurs oreilles ”, c'est-à-dire à l’écoute des commentaires artistiques et économiques, de la rumeur ou de la presse, présageant une plus-value rapide, 2 à 4 ans, au risque de faire grimper les prix de façon extravagante voire exponentielle !

 

En second lieu, pour peu que les galeries de réputation nationale et internationale lui reconnaissent une qualité marchande de haut niveau, et que les pouvoirs publics approuvent la qualité artistique particulière de notre peintre, il y a des chances que le niveau de prix reste élevé pendant longtemps. Ipso facto, il y a peu de chances que le collectionneur local voit un jour revenir cet artiste dans son giron, surtout si notre amateur a fait des “arbitrages” (terme politiquement correct pour ventes), à savoir géré économiquement sa collection et, pourquoi pas, fait le jeu de la spéculation ambiante.

 

Cela dit, et “c’est tant mieux”, le cheminement du marché de l’art nous gifle régulièrement de contre-exemples, lorsque la cote d’un peintre est artificiellement “travaillée” : investissements fugaces, spéculateurs impatients… Le merveilleux Robert-Antoine Pinchon, un des chefs de file de L’École de Rouen, subissait de tels assauts, il y a une vingtaine d’années. Nous tenterons, dans une prochaine rubrique, d’analyser son parcours économique.

 

Mais sachons rester serein : le marché de l’art sait toujours se corriger et s’autoréguler avec le temps.

 

                                                                         Hubert Priaucey

 

 

 

 

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LA RUBRIQUE DE HUBERT PRIAUCEY

12 Décembre 2008, 11:27am

Publié par le webmaster

     Nous avons le plaisir d'accueillir sur le blog des Amis de l'Ecole de Rouen, Hubert PRIAUCEY, Ami fidèle et collectionneur passionné, qui a bien voulu animer une nouvelle rubrique pour notre plus grand plaisir .
Merci à lui de sa très sympathique collaboration.


Jacques BASSET, Webmestre

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De l’impact de la crise financière sur la cote des Peintres de L’ÉCOLE DE ROUEN

12 Décembre 2008, 10:44am

Publié par le webmaster

Les marchés financiers traversent depuis six mois une crise qui retentit sur l’économie dans sa globalité. Tout comme l’immobilier ou celui des biens de consommation, le marché de l’Art ne déroge pas à la tendance.

Mais, aujourd’hui, plus qu’une baisse flagrante du prix des œuvres d’art, on assiste sur les marchés internationaux, à une augmentation significative des “ invendus ”, due essentiellement au fait que ces œuvres ont été confiées aux Maisons de Vente avant la plongée des indices boursiers ou, tout du moins, avant que l’on mesure l’étendue de la crise et sa prolongation au fil des mois. Ainsi, les estimations données des œuvres et les “ prix de réserve ” fixés par les vendeurs, correspondent à la période d’avant la crise. Les prochains mois diront si les vendeurs (propriétaires et Maisons de Vente) choisissent de revoir leurs prétentions à la baisse, ou de conserver leurs biens jusqu’au retour espéré de l’embellie.

Quoi qu’il en soit, et la remarque se révèle encore plus pertinente durant les périodes tourmentées, il faut bien souligner le fait que les œuvres exceptionnelles recueilleront toujours des prix exceptionnels, les belles œuvres de second plan se maintenant difficilement, les moyennes et médiocres chutant inexorablement. Que ce soit tant pour Renoir, que pour notre cher Léonard Bordes.

Qu’en est-il donc pour l’Ecole de Rouen ? Sans entrer dans les détails de chaque monographie, nous pouvons présager du même sort. Mais avec un retentissement infiniment moindre que ce que l’on pourrait constater sur la baisse des prix ou le pourcentage “ d’invendus ” des Maîtres impressionnistes internationaux auxquels se réfèrent nos peintres de l’Ecole de Rouen.

Tout d’abord, parce que la somme engagée par l’acquéreur est infiniment moindre (La Palisse ne me contredirait pas). De plus, le différentiel entre un bon achat (peu coûteux) et un autre passionnel (coût très au-delà des estimations) a des chances d’être plus facilement supporté par la trésorerie de l’acquéreur : une variation même de 50% sur un Léonard Bordes n’a pas de commune mesure avec la même sur un Renoir...

L’intéressé peut alors plus raisonnablement exploser (c’est un oxymore) son budget. Les statistiques s’en ressentent donc beaucoup moins.

Ensuite parce que le panel d’amateurs potentiels est plus large, débouchant obligatoirement à une compétition plus vive, maintenant alors la cote à flot. En outre, régulièrement, se greffe une autre catégorie d’acquéreurs : en effet, un peintre émergeant de la trentaine de l’Ecole de Rouen (après une exposition bien médiatisée par exemple) peut voir sa renommée renverser les barrières régionales et ainsi accéder aux cimaises d’un pool de collectionneurs visant les signatures de réputation internationale, collectionneurs donc plus fortunés (nous débattrons de ce sujet dans une prochaine rubrique). Ici également, par le double phénomène de compétition entre amateurs nombreux, ajouté à celui de l’émergence d’un nom et de sa sur-cote temporaire ou justifiée (autre sujet de rubrique à venir), la lecture de statistiques globales ne dénonce que peu d’inflation.

L’objet de cette rubrique dissertant de l’impact d’une crise financière généralisée, nous oblige à éluder tout épiphénomène de prix “ au plafond ” pour tel peintre, relayé, six mois plus tard, par une enchère “ au plancher ”.

De par le nombre des peintres de l’Ecole de Rouen (29), la période étalée d’activité (presque un siècle), la diversité des styles, la variation des sujets quoique dans une unité locorégionale (sans parler des nature-mortes), nous ne pouvons que minimiser l’impact de la crise financière actuelle sur la cote des peintres de l’Ecole de Rouen.

Hubert PRIAUCEY
 
A gauche , L.BORDES - pastel sur papier - 0,67x0,40 - SBG
Fécamp, la Passerelle - coll.part.
A droite, L.BORDES - HST- 0,50x0,61 - SBD
Le Cirque de Rouen et les ruines
- col.part.

 

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